Bien que l'offre en Suisse soit en constante augmentation, la demande de prostitution est élevée et le restera probablement toujours. Ce que beaucoup d'entre vous ignorent (ou ne veulent pas voir), c'est que la grande majorité de cette prostitution est forcée. Dans cet article, je vais vous expliquer ce qu'est un proxénète et vous montrer les méthodes de ces prédateurs hautement organisés (ils travaillent rarement seuls, mais plutôt en groupes organisés) qui mettent tout en œuvre pour attirer les jeunes femmes, parfois même mineures. Les jeunes proies tombent rapidement sous l'influence de ces bourreaux, qui les isolent de leur environnement et les guident dans le « couloir » sexuel.
Mais avant de décrire en détail ce qu'est un proxénète, il est d'abord très important de distinguer deux types de prostitution : la prostitution forcée et la prostitution choisie.
Prostitution forcée vs. Prostitution choisie
Le proxénète opère principalement dans un contexte de prostitution forcée. Cela se fait souvent de manière violente (violences physiques, verbales et psychologiques), mais peut aussi se faire très doucement par manipulation émotionnelle et affective de la victime, qui ne se sent ni violée ni exploitée (c'est le cas, par exemple, si la victime est amoureuse de son proxénète et serait prête à tout pour éviter de le perdre). En dirigeant, en favorisant et en contrôlant l'environnement dans lequel il pousse sa victime à se prostituer, le proxénète récolte la grande majorité des revenus de la travailleuse du sexe, justifiant cela par la protection, le gîte et le couvert, et/ou la recherche de clients. Parfois, la jeune fille évolue déjà dans le monde de la prostitution ; souvent c'est souvent le proxénète qui l'y introduit. Dans la plupart des cas, les proxénètes opèrent dans la prostitution de rue et/ou dans des juridictions illégales (prostitution souterraine), car ces marchés sont plus lucratifs, paradoxalement moins contrôlés par les autorités, et leur permettent d'exercer une plus grande influence sur leurs victimes (qui se sentent encore plus effrayées, isolées et dépendantes de leur proxénète). Bien que de plus en plus de proxénètes installent leurs travailleuses du sexe en appartements (j'y reviendrai plus en détail plus loin dans cet article), c'est ce contrôle physique, psychologique et financier total qu'ils exercent sur leurs victimes qui les rend coercitifs, contrôlants, abusifs et donc dangereux.
Bien que les proxénètes puissent avoir des profils et des origines variés, leurs comportements sont presque toujours les mêmes : ce sont généralement des individus contrôlants et manipulateurs qui utilisent le charme, les menaces ou la violence pour exploiter autrui – généralement des femmes – et s'enrichir financièrement grâce au travail du sexe.
À l'inverse, la prostitution choisie existe aussi. Ce sujet est moins abordé et n'est pas le sujet de cet article, mais il me semble néanmoins important de le souligner. Même si les médias présentent systématiquement la prostitution sous un jour très sombre, il existe bel et bien des femmes qui choisissent la prostitution comme profession, et leur nombre est en continuelle augmentation. Ces femmes sont instruites, diplômées, ont déjà occupé des emplois traditionnels et pourraient certainement travailler dans un autre secteur si elles le souhaitaient, mais elles ont choisi la prostitution pour des raisons qui leur appartiennent entièrement. Certaines choisiront de travailler dans un studio érotique, d'autres comme escortes indépendantes. Quoi qu'il en soit, elles le font de leur plein gré, et personne ne les force à prendre cette décision, qui leur appartient. Ces profils féminins plus affirmés ne sont généralement pas les cibles privilégiées des proxénètes, et leurs tactiques d'influence et d'intimidation sont inefficaces sur elles.
La différence entre le proxénète et l’entremetteur
Avant d'aborder le proxénétisme plus en détail – et maintenant que vous savez que la prostitution choisie existe aussi – j'aimerais souligner la distinction subtile mais importante qu'il faut faire entre deux mots : le/la proxénète et l’entremetteur(euse). Il existe une trop grande confusion entre ces deux termes, qui, bien qu’étroitement liés, ne sont pas similaires. Le proxénétisme vient du mot « proxénète » et décrit le comportement d'une personne qui force une autre personne à se prostituer ou qui l'exploite. Cela peut se faire par la pression physique ou psychologique, la menace ou la manipulation. Le proxénète tire profit de la prostitution de la personne exploitée. Dans la grande majorité des cas, les proxénètes sont des hommes, les femmes étant moins actives dans ce rôle.
L’entremetteur a en revanche, une activité complètement différente. Il/Elle organise des transactions de prostitution, c'est-à-dire, met en relation des clients et des travailleuses du sexe. L’entremetteur(euse) perçoit une commission ou un autre avantage en contrepartie de cet arrangement. Il n'est pas nécessaire qu'il y ait contrainte ou exploitation, comme c'est le cas pour le proxénétisme, et ce contact s'inscrit généralement dans un cadre juridique clairement défini. Être gérant(e) d'un salon érotique, d'un site web d'escortes ou directeur(trice) d'une agence d'escortes sont des activités d’entremetteur(euse) légales en Suisse, par exemple (et également dans de nombreux autres pays comme l'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et l'Autriche). Par ailleurs, la grande majorité des exploitants de ces entreprises érotiques sont des femmes.
Le/La proxénète organise et tire profit de la prostitution forcée et/ou illégale. L’entremetteur(euse) organise et tire profit de la prostitution choisie et légale.
L'histoire d'amour
Revenons maintenant au cœur du sujet : le proxénète. Voyons comment il opère.
Les proxénètes ciblent les jeunes femmes vulnérables (les femmes mûres font aussi partie de leurs cibles, mais ils préfèrent les filles plus jeunes, naïves et sans expérience de la vie) et les recherchent sur les réseaux sociaux. Ils les séduisent en leur proposant de corriger leurs « défauts », qu'il s'agisse de leur besoin d'appartenance à un groupe ou d'être appréciées, en les invitant à des excursions en jet-set et en leur offrant des articles de luxe. Les jeunes filles tombent alors amoureuses de leur proxénète (voire l'épousent et ont un enfant avec lui. Le proxénète sait alors qu'une mère ferait n'importe quoi pour son enfant…) et finissent par se prostituer pour lui. C'est l'une des stratégies les plus courantes des Lovers Boys.
Le recruteur
Certains proxénètes font appel à des recruteurs, hommes et femmes, pour attirer les jeunes filles. Ils les approchent en les invitant à de grandes « fêtes » dans des suites d'hôtel ou des appartements de luxe. Certains de ces recruteurs vendent du rêve aux jeunes filles, leur proposant ouvertement du travail d'escorte. Ils leur donnent un avant-goût de « la belle vie », la possibilité de recourir à la chirurgie esthétique et la possibilité de gagner rapidement beaucoup d'argent. Si un proxénète réussit à faire « travailler » l'une d'elles pour son propre compte, son recruteur perçoit un pourcentage de ses gains.
L'instinct de survie
Dans certains cas, les proxénètes ciblent des adolescentes pauvres ou en crise familiale, qui ont besoin d'argent pour subvenir à leurs besoins essentiels. Il peut s'agir d'adolescentes rebelles. Les proxénètes prennent souvent le contrôle de ces jeunes filles en alimentant leur dépendance à la drogue pour les maintenir prisonnières.
Drogues et/ou viol
Pour attirer leurs proies, certains proxénètes recourent à une méthode plus radicale : les droguer après les avoir rencontrées lors de « fêtes ». Cette technique vise à les « briser » et à les « déprogrammer », notamment par des viols répétés, les forçant à se prostituer. Les jeunes filles sont régulièrement transportées d'appartement en appartement, puis de ville en ville…
De la rue aux appartements...
Comme je l'ai mentionné plus haut, les proxénètes ne se trouvent plus exclusivement dans la rue. On les trouve même de plus en plus dans des appartements privés. Ils les louent pour les deux ou trois filles qu'ils supervisent. Ils dorment tous sous le même toit, et lorsque les filles ont des clients, elles se rendent systématiquement à la cuisine ou dans une autre pièce où se trouve le proxénète pour leur remettre tout l'argent qu'elles ont reçu de leurs clients avant le rapport sexuel. Au final, c'est le proxénète qui redistribue les bénéfices à chaque fille et en garde au moins la moitié (souvent plus) pour lui-même.
Faire travailler les femmes en appartement est non seulement plus pratique pour tout le monde, mais aussi pour le proxénète, car il peut contrôler directement les filles. C'est pourquoi, dans ce secteur, les appartements loués par deux ou trois « amies » (qui sont censées louer chacune une chambre) sont partagés pour des raisons pratiques : le proxénète est constamment présent mais toujours invisible des clients. On le retrouve parfois dans le hall de l'immeuble, en train de fumer dehors… En tout cas, il n'est jamais bien loin.
Certaines cherchent un proxénète
Aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines jeunes femmes proposent leurs services à des proxénètes qu’elles croisent dans des bars, des centres commerciaux, voire dans certaines cours d'écoles ou d'universités. Parfois mineures, parfois majeures, elles cherchent ainsi à « provoquer » et à mettre en avant leur désir d’un mode de vie « luxueux ». Ce phénomène touche particulièrement les jeunes filles pauvres et sans éducation, qui rêvent d'une vie de luxe et de liberté.
QUELQUES RÉALITÉS DES RÉSEAUX DE PROXÉNÉTISME
Snapchat, Instagram, Facebook
Les réseaux Facebook, Snapchat et Instagram sont utilisés par les proxénètes pour recruter leurs futures victimes. En scrutant leurs profils, ils en apprennent beaucoup sur leur vie privée. Grâce aux commentaires des jeunes filles, les proxénètes peuvent identifier les moments où elles sont plus vulnérables pour ainsi mieux les attirer.
Centres commerciaux
Les proxénètes sillonnent régulièrement les centres commerciaux, lieux prisés des jeunes filles, pour les recruter…
Menaces et violences
Les jeunes femmes sous l'influence de proxénètes sont souvent victimes de violences. C'est une façon pour les proxénètes d'exercer un contrôle sur elles. Manipulateurs habiles, ils utilisent également la menace pour garder leur « proie » sous leur emprise. Par exemple, ils peuvent menacer de dénoncer à leurs parents ce qu’elles font ou d’agresser leur petit frère.
Ses initiales tatouées, tel un signe de propriété
Le proxénète type a un profil « narcissique » et « manipulateur » et exige même que la fille soit tatouée de son nom ou d'un symbole le représentant. Toutes les jeunes femmes qui « travaillent pour lui » portent le même tatouage. Cette pratique, répandue dans le milieu, s'appelle le « branding ». Si vous leur demandez quel nom est tatoué sur leur cuisse, leur doigt, leur épaule ou leur cou, elles vous répondront : c'est leur frère décédé ou leur père…
C'est pourquoi vous verrez beaucoup de filles (souvent très jeunes) dans ce milieu avec des tatouages parfois un peu étranges.
Bien sûr, je ne dis pas que toutes les travailleuses du sexe tatouées ont un proxénète – non. Certaines se font tatouer volontairement. La grande majorité, en revanche, ne le sont pas, même si elles voudraient nous faire croire le contraire.
Mineures recrutées
Les jeunes filles peuvent être recrutées dès l'âge de 14 ans. Ces filles « plus fragiles » sont ainsi plus faciles à « contrôler » et plus susceptibles de développer une relation amoureuse avec leur proxénète. Dans certains pays d'Europe de l'Est (dont je tairai les noms), un pourcentage important de jeunes filles travailleuses envoyées en Europe de l'Ouest sont en réalité des mineures…
Beaucoup d'argent
Les proxénètes gagnent beaucoup d'argent, de l'argent qu'ils collectent de chacune des filles sous leur joug. Certaines filles reçoivent un pourcentage des bénéfices, tandis que d'autres ne verront jamais la couleur de leur argent. Dans tous les cas, le proxénète peut faire croire à la fille qu'elle « gagne de l'argent » ou qu'il l'économise pour elle (qui n'a souvent pas de compte en banque).
Toutes ne consomment pas de drogues
Certaines filles ont des problèmes de drogue, et leur proxénète les rend donc « addictes ». Cependant, ces filles sont moins faciles à « contrôler » en raison de problèmes d'impulsivité causés par une consommation régulière. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, de nombreuses jeunes filles ne consomment ni drogue ni alcool à la demande de leur proxénète, car il peut alors les promouvoir à un meilleur tarif. D'autres, en revanche, préfèrent rester vigilantes en présence de clients et choisissent donc d'éviter la drogue.
Les arrêter n'est pas chose aisée
L'enquête pour attraper un proxénète est longue et sinueuse. Les preuves sont souvent difficiles à obtenir, surtout si les jeunes filles sous leur contrôle ont développé une relation amoureuse. De plus, les déplacements constants des proxénètes compliquent le travail de la police.
Où travaillent ces filles ?
La grande majorité d'entre elles sont des prostituées et travaillent dans la rue ou dans des clubs où elles sont plus faciles à contrôler. Cependant, on les trouve aussi dans des studios érotiques, des maisons closes ou dans des appartements privés, où elles sont généralement nombreuses. La peur et la pression de leurs proxénètes les poussent souvent à baisser le prix de leurs services et finissent par se prostituer, parfois pour quelques francs suisses.
Proxénétisme : Quelle est la responsabilité des clients ?
De nombreux clients choisissent de faire la sourde oreille. Ils choisissent de ne pas s'inquiéter. Choisir les services d'une fille contrainte à la prostitution, c'est participer indirectement à son exploitation et la faciliter.
Pourquoi faire ce choix quand, avec un peu de recherche, on peut rencontrer une femme qui a choisi cette voie de son plein gré, sans contrainte et qui apprécie même son travail ?
Comme je l'ai mentionné au tout début de cet article, il existe un autre visage de la prostitution. Plus rare, il existe, même si personne n'aime en parler. Il s'agit de femmes adultes, stables psychologiquement, parfois même très instruites, qui ont délibérément choisi ce secteur et ne sont pas contraintes à faire ce qu'elles ne veulent pas faire.
Le proxénétisme est presque toujours associé à une forme d'exploitation humaine. La traite des êtres humains désigne le commerce illégal et l'exploitation de personnes, souvent par le recours à la force, à la fraude ou à la coercition. Elle a lieu à des fins telles que le travail forcé, l'exploitation sexuelle ou la servitude involontaire. Elle est considérée comme une grave violation des droits humains et constitue l'une des industries criminelles à la croissance la plus rapide au monde.
Chers clients d’escortes, ouvrez les yeux, cessez d'être des complices passifs et assumez votre part de responsabilité…
Janet – The Velvet Rooms
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